Elle s’appelle Julie. Auteure, compositrice et interprète depuis à peu près 10 ans, elle a décidé fin 2018 de se lancer dans un projet solo qui lui correspond à 200%. Le projet Mâle est alors né. Rencontre avec une Superwoman des temps modernes !
© Alice Le Marin
Lise : Précédemment, tu étais chanteuse dans le groupe Le SuperHomard. Peux-tu me raconter ton expérience ?
Julie : Oui en effet j’étais chanteuse dans le groupe Le SuperHomard de 2016 à 2020. Mon projet solo a commencé quand je faisais encore partie du groupe. Dans ce groupe, j’étais interprète et musicienne lors des lives. C’était une grosse expérience scénique. Nous avons enchaîné les festivals, les premières-parties dans de grandes salles. Maintenant, je peux jouer n’importe où ! J’ai pu également travailler sur l’interprétation car précédemment, j’avais toujours écrit et composé mes chansons. C’était tout nouveau de chanter des titres qui ne venaient pas de moi, qui n’étaient pas forcément fait pour moi.
Lise : Comment s’est créé le projet Mâle ?
Julie : Au départ, le projet était vraiment de vouloir réécrire des choses plus personnelles. Avec SuperHomard, nous étions 5 sur scène et j’avais vraiment envie de défendre une scène seule, un peu à la manière des rappeurs. Le nom de Mâle est venu assez naturellement. J’avais envie de faire un contrepied avec ce nom. Il me plaisait aussi esthétiquement.
© Alice Le Marin
Lise : Avec qui as-tu collaboré pour ton premier album ?
Julie : Sur scène, je suis toute seule. Mais en studio, je travaille avec Benoît Pithon que j’ai rencontré dans SuperHomard. Son rôle est de réaliser, arranger et co-composer mes morceaux. Nous avons écrit mes titres à 4 mains. C’est en quelque sorte le mec de l’ombre !
« Avec SuperHomard, nous étions 5 sur scène et j’avais vraiment envie de défendre une scène seule, un peu à la manière des rappeurs. Le nom de Mâle est venu assez naturellement. »
Lise : Quelles sont les thématiques que nous pourrons retrouver dans ton album ?
Julie : Les thèmes sont très personnels ! Je parle beaucoup de mes sentiments et d’amour de manière générale. Je retranscris toute ma sensibilité dans mes textes. Je mets en avant le fait de se relever et d’être fière des expériences que l’on a pu vivre ! Musicalement, nous sommes sur de la chanson pop-moderne avec des sonorités urbaines. Ce n’était pas faire un projet pour coller à l’actualité musicale, c’était vraiment un projet sur lequel je me faisais plaisir à fond !
Lise : Concernant le clip « Tennis Revers », comment s’est passé le tournage ?
Julie : Il a été tourné dans le sud près d’Avignon sur un parking. C’était une journée chargée car nous voulions tourner 3 clips et nous étions 3 ! Ce jour-là, nous avons tournée Tennis Revers, La sauvage, qui sera le prochain single et sortira mi-mars et nous n’avons pas eu le temps de tourner le troisième !
Tennis Reversa été tourné dans un Avignon assez brumeux et humide donc c’était assez risqué en soi de faire ce clip de manière très brute. Au final, le résultat correspond bien à la musique. Sans fioriture. Un véritable face à face avec la caméra.
Quand je parle de ce morceau, les gens pensent directement au tennis, le sport ! A la base, j’avais assimilé les Tennis aux baskets, les chaussures et Reverspour le revers de pantalon.
« Je retranscris toute ma sensibilité dans mes textes. Je mets en avant le fait de se relever et d’être fière des expériences que l’on a pu vivre ! »
Lise : As-tu des scènes déjà prévues en 2021 ?
Julie : Oui j’en ai une fin février pour les Inouïs du Printemps de Bourges ! J’ai été sélectionné avec 4 autres artistes dans la Région Occitanie. Je suis la seule femme dans les lauréats. Je me mets encore plus la pression pour essayer d’être la meilleure ! Le concert se fera sans public, à huit clos.
Vivement que cette période passe car voir le public avec des masques, c’est pas fun du tout ! Boire une bière devant un concert de rock, ce n’est également plus possible ! Pour moi, cela va de pair ! j’espère que la vraie ambiance des concerts va vite revenir !