Margot Abate, l’artiste solaire et talentueuse de la dernière promotion de la Star Academy, a récemment sorti son premier titre « Le tour du monde », une balade poétique et envoutante autour du voyage.
© Lénaïg Chatel
Lise : Hello Margot, tu as sorti ton premier single Le tour du monde fin avril. Quel a été le processus de création ? Tu as eu des inspirations ?
Margot Abate : Pour mon projet musical, je collabore avec Jérémy Chapron, il s’occupe de la composition, de créer les prods, il m’a également aidé sur l’écriture de plusieurs chansons. Noée Francheteau m’a également épaulée, et nous cherchons régulièrement à rencontrer de nouvelles personnes pour nous aider à avancer sur le projet.
Concernant mon premier single, nous avons commencé à imaginer ce titre par la composition musicale, avec les différents instruments, et c’est comme ça que nous avons aussi défini mon univers musical. Naturellement, avec la vibe de cette musique, ça m’a donné envie de parler du voyage ! Ça fait partie de ma vie, depuis mes 18 ans, je voyage dans le cadre de mon travail d’animatrice dans le tourisme. Je partais à la montagne l’hiver, pendant 3 ou 4 mois, puis dans le sud ou à l’étranger. C’est un mode de vie auquel j’ai totalement accroché, et c’est vraiment en moi, j’ai toujours envie de partir à l’aventure !
Lise : Si tu avais l’opportunité de partir en voyage maintenant, où irais-tu ?
M.A : Je rêverai d’aller en Amérique latine, je suis attirée par ces pays-là ! J’ai déjà été aux Canaries, au Portugal, en Italie, je me sens proche de cette vibe-là, les gens se disent bonjour dans la rue, sont hyper souriants… Et puis le soleil, la mer, les longs dîners qui s’éternisent, la musique, tout ça, je kiffe !
Lise : Dans ton clip, tu voyages en van ; c’est quelque chose que tu as l’habitude de faire ? Ou t’aimerais tenter ?
M.A : Je n’ai jamais voyagé en van, non, mais franchement ça me donne très envie ! Surtout maintenant que j’ai testé dans le cadre de mon clip ! À certains moments je me posais et je me disais “Ah je suis bien là, en fait !” (rire)
J’ai vraiment toujours voulu voyager, ça fait partie de ma façon de voir les choses, et j’aurais vraiment besoin de vivre un road trip en sac à dos. Pour commencer, j’aimerais bien le faire avec des amis, pour adopter les codes de ce type de voyage, se rendre compte des premières galères, etc. Et évidemment qu’ensuite je rêverai de faire un voyage solo, seule à la rencontre du monde, pour me prendre une vraie claque, mais je sens que ce n’est pas le bon moment. (rire)
Lise : Tu évoques la mer et la nature dans ton titre ; te sens-tu connectée à la nature, ou davantage citadine ?
M.A : J’ai toujours vécu en ville, donc, j’ai forcément un côté citadin inscrit en moi, mais quand j’ai commencé à partir dans le cadre de mon travail, je me suis rendue compte que la ville n’était peut-être pas ce qui me correspondait le mieux. Je me sens tellement plus libérée et ressourcée quand je suis loin de la ville, et particulièrement à la mer ! La Corse, c’est typiquement un endroit où j’ai adoré me rendre, parce qu’il y a du soleil tout le temps, la mer, des criques et un autre côté très montagneux. Et c’est fou ce phénomène où, dès que je suis en ville un peu trop longtemps, j’oublie à quel point la nature me fait du bien, et dès que j’y retourne, je sens que je respire à nouveau.
« Naturellement, avec la vibe de cette musique, ça m’a donné envie de parler du voyage ! Ça fait partie de ma vie, depuis mes 18 ans, je voyage dans le cadre de mon travail d’animatrice dans le tourisme. »
Margot Abate
Lise : Peux-tu me raconter ton dernier voyage ?
M.A : C’était fin mai, en Pologne, j’ai passé quelques jours à Cracovie. La ville est super belle, on est bien accueilli, on mange bien, les spécialités sont sympas, et ça fait du bien de changer d’air !
Lise : Dans ton titre, tu dis “Changer d’air, faire le tour du monde, retrouver la mer, loin de toutes ces ondes”. Quel message souhaites-tu faire passer à travers ces paroles ?
M.A : Pour moi, la vraie vie, c’est ça, c’est le partage avec les humains, c’est être dans la nature…
Je n’ai jamais été matérialiste, et quand j’étais dans la phase de ma vie où je cherchais ce que je voulais faire, que j’étais un peu perdue, je sentais que je pouvais partir pour essayer de recréer du lien humain et du partage, afin de me reconnecter à ça. Comme l’état d’esprit d’un globe trotteur, quelque part.
Mais, avant d’entreprendre quelque chose de concret dans cette optique, le secteur de l’animation s’est présenté à moi, et j’y ai ressenti ce que je cherchais, c’est-à-dire voyager, être dans le contact humain et se déconnecter de tout.
Lise : L’après-Star-Academy, ça se passe comment ? Pas trop dur ce changement du jour au lendemain ?
M.A : J’ai toujours apprécié partager des stories sur mes réseaux sociaux : des conneries, des galères, tout ça, mais je n’aimais pas l’aspect chronophage que ça impliquait. Et c’est vrai que, d’un coup, à ma sortie de la Star Academy, c’est devenu mon métier, et je n’avais jamais été active à ce point.
J’arrive à trouver mon équilibre car il y a un aspect hyper créatif à produire du contenu, et je peux le faire de n’importe où, donc ce n’est pas incompatible avec le voyage.
Par contre, au début, j’avais du mal à gérer la pression que je me mettais à devoir publier régulièrement et lorsque je n’étais plus sur mon téléphone, j’avais l’impression de louper des choses. C’est le jeu quand tu deviens ton propre patron, tu n’as pas d’horaires, mais il faut s’imposer un cadre et des limites. Par exemple, lorsque j’étais à Cracovie dernièrement, j’ai pris du plaisir à combiner vacances et création de contenu !
« Et c’est fou ce phénomène où, dès que je suis en ville un peu trop longtemps, j’oublie à quel point la nature me fait du bien, et dès que j’y retourne, je sens que je respire à nouveau. »
Margot Abate
Lise : Tu es surnommée “babos” par tes abonnés, d’où vient ce surnom ?
M.A : Depuis toujours et partout où je vais, les gens m’appellent la “babos” (rire). Il y a quelques années, je ne comprenais pas pourquoi ça revenait systématiquement et je trouvais ce mot un peu extrême, voire péjoratif, parce que, oui, j’assume ce côté-là de moi, mais je ne suis pas que ça. Au fur et à mesure, j’ai compris que les gens disaient ça aussi pour rigoler, puis, quand j’ai participé à la Star Academy, le surnom est revenu de lui-même, et aujourd’hui j’ai zéro problème à ce qu’on me surnomme comme ça (rire). Ça me fait trop marrer ! C’est la Babos Team !
Lise : As-tu réussi à créer un lien fort avec ta communauté ?
M.A : Évidemment ! Au début, la sensation est assez particulière : tu sors d’une émission où tu es exposée d’un coup, et les gens t’écrivent pour te remercier, certains te disent que tu les as sauvés. J’essayais de répondre à tout le monde, et je me suis vite rendue compte que ça allait être impossible vu leur nombre et le temps que ça prend. Le canal de discussion sur Instagram m’a aidée pour garder une proximité avec les gens, et pallier au fait que je ne puisse pas répondre individuellement à chaque fois.
Lise : Quels sont tes projets pour la suite ? Un EP ?
M.A : Nous attendions d’avoir les retours sur mon single, et ils sont plutôt positifs, je suis contente ! Donc, la prochaine étape, ce sera de partir en résidence d’écriture pour me créer un répertoire et composer plein de chansons, qui serviront à composer un EP ou un prochain single. Nous verrons comment les choses évoluent, tout sera à discuter, mais nous préparons déjà la suite !