Naajet « J’adore ce qui groove, ça vient beaucoup de sons qu’écoutaient mes parents »

« On a créé ce collectif il y a 5 ans, à une époque où la place des femmes dans la musique électronique était quasiment inexistante. Il y avait très peu de représentations féminines dans ce milieu, donc on a dû créer nos propres opportunités. »

Naajet

© Paul Bourdrel

N. : Dans l’industrie de la musique électronique, les choses ont beaucoup évolué. Il y a eu une époque où je recevais des remarques blessantes, où l’on me faisait clairement sentir que je n’avais pas ma place. Aujourd’hui, personnellement, cela ne m’arrive presque plus. L’environnement est devenu plus sûr.

N. : Au début, je gérais tout toute seule, mais c’était une charge de travail immense. Depuis quelque temps, je collabore avec un agent pour m’aider dans la gestion des bookings et l’orientation de ma carrière. Il s’occupe des dates, des cachets, des conditions contractuelles, ainsi que de la logistique des transports et hébergements. Il prend également en charge le management artistique, la direction artistique, le démarchage des labels pour mes morceaux, la gestion de la SACEM, et bien plus encore.

Depuis que je travaille avec lui, j’ai clairement vu la différence : j’ai plus d’opportunités, il m’a permis de sortir des titres sur deux grands labels anglais, il m’a décroché plusieurs dates de concerts, et il a même réussi à négocier des cachets plus élevés. C’est un véritable soutien, et cela m’a libéré énormément de temps.

© amarger.raw

No Comments Yet

Comments are closed